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Celeste atteint des sommets

Aventurez-vous dans le monde extraordinaire de Celeste et aidez Madeline à surmonter ses peurs pour atteindre les sommets les plus élevés.

Cela fait bien des années que le nom de Celeste apparait régulièrement sur mes réseaux sociaux, les magazines ou autres médias que je consulte pour me tenir informer sur les jeux vidéo. Sorti en 2018, chaque fois que j’entendais parler de ce jeu c’était en bien. Alors forcément, je me suis mise en tête de le faire… un jour… Etant seulement sorti seulement en dématérialisé, ce jour tarda à venir. Et c’est en Décembre 2022 que je me décide à lancer Celeste à travers le Gampass sur Xbox Series X.

Un jeu à la hauteur de sa réputation

Autant je connaissais les bons retours fait sur le jeu, autant je n’avais quasiment jamais vu son gameplay ou même à quoi il ressemble. C’est donc dans le brouillard total, seulement éclairé par les retours d’ici et là que je me lance dans cette aventure.

Première impression, je m’attendais à des graphismes un peu plus détaillés. J’aime bien le pixel art mais je me disais que ça manque de finesse quand même. Puis, j’ai très vite oublié ce minuscule détail devant le gameplay surprenant du jeu.

Celeste est un jeu de plateforme qui sait nous mettre au défi sans nous frustrer grâce à son gameplay simple mais précis. Notre personnage, Madeline, peut sauter mais aussi faire une sorte de double saut dans plusieurs directions grâce au dash. Celui-ci se recharge à chaque fois que le personnage touche le sol. Elle peut aussi sauter sur les parois, s’y agripper et les escalader mais avec une endurances limitée. Ces mécaniques simples associées à une organisation des plateformes sous forme de casse tête donnent des niveaux très intéressants.

Chaque niveau apporte son lot de surprise avec des plateformes aux propriétés nouvelles. Par exemple les bulles de projections, les plateformes mobiles ou les nuages rebondissants.
Très vite on est confronté à des niveaux qui nous demandent de nous y reprendre à plusieurs fois avant d’y arriver. Qu’il s’agisse de trouver le bon timing, ou de repérer le parcours à faire, il faudra mourir et mourir encore pour y parvenir. Et quelle joie quand on y arrive ! On devient clairement plus habile au fil des niveaux, on apprendre à maitriser les sauts et le dash avec précision. Réussir à passer une succession d’obstacle est une victoire qu’on célèbre avec un grand “ouf !”.

Ensuite, deuxième gros changement, il n’y pas de zombies ou de virus. J’ai pourtant cru qu’ils finiraient par sortir en essayant d’élaborer des théories sur le peu d’éléments de l’histoire que j’avais. Mais non. Pas de zombie. Cela ne veut pas dire que l’on est en sécurité. A la place, on est assailli par une famille totalement barjot et agressive. Les premières heures ont été peut-être les pires pour moi avec les assauts incessants de Jack Baker. C’est simple, je me suis caché à chaque “safe room” que je trouvais sur mon chemin. Pas glorieuse comme tactique, mais efficace. En plus des Baker, de sales créatures viendront vous amocher avec entre autres les mycomorphes dont je suis devenu experte pour les éviter. La limitation de munition est vraiment une mécanique de jeu qui me stresse. Donc inutile de gaspiller des munitions lorsque l’on peut courir à toutes jambes.

Le jeu n’est ni trop long, ni trop court. Du coup, on revient avec plaisir sur les premiers niveaux pour dénicher les fraises manquées. Et c’est là qu’on se rend compte des progrès que l’on a fait. Les parcours qui nous paraissaient impossibles au début du jeu, deviennent abordables.
Personnellement je n’ai pas eu assez de cœurs bleus pour débloquer le niveau bonus, ni même réussie débloqué toutes les Side-B (petite cassette audio bien caché dans les niveaux qu’il faut trouver et réussir à attraper afin de débloqué un niveau bonus).

Vous l’aurez compris, Celeste est généreux dans son contenu et dose parfaitement la difficulté pour nous offrir une progression crescendo mais jamais frustrante. Les défis les plus durs, ne sont pas obligatoire pour finir le jeu et profiter de la petite histoire.

Madeline tout en haut de la colline

Enfin “petite histoire”. Elle est quand même plus développée que celle des jeux Mario. Et j’ai beaucoup apprécié l’introspection de Madelaine qui se reflète dans l’ascension de la montagne. Les personnages que l’on croise au cours de notre aventure, ont chacun leurs récits que l’on découvre au fil du jeu. En somme, il y a un côté poétique et philosophique qui donne un cachet supplémentaire au jeu.

Dernier point que j’aimerais abordé concerne la bande son que j’ai beaucoup apprécié. Attention, je ne suis pas une experte pour en faire le décryptage, mais ce sont des musiques dans le style midi tantôt dynamiques, tantôt envoutantes. Même en passant des heures dans le même niveau on ne se lasse pas de la musique. Elle parvient même à nous trotter dans la tête une fois la sessions de jeu terminé. Si un jour ça sort en vinyle, je suis prenante !

À mon premier run, j'avais cumulé 2232 morts

Pour conclure je dirais que Celeste a été une super découverte pour moi. Je comprends les retours élogieux du jeu et je reconnais son statue de jeu à faire. Est-ce qu’on peut dire qu’il a révolutionné le jeu de plateforme ? Je n’irais pas jusque là mais on peut clairement dire qu’il le sublime et nous offre tout le plaisir que l’on attend d’un jeu de plateforme tout en offrant des surprises et des une chouette univers.

Une ascension sensationelle
95Exceptionnel !
Description
Celeste est un jeu tout à fait exceptionnel qui nous surprend par la justesse de son gameplay, la finesse de son level design le tout dans un monde haut en couleur et riche de ses personnages atypiques.

Positives

  • - Gameplay quasi parfait
  • - Level design original avec du challenge
  • - Contenu généreux
  • - Super band son

Negatives

  • - Graphisme qui manque de finesse
Categories: Jeux fini
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