Grande fan de super héros, la série des Batman Arkham m’a très vite tapé dans l’oeil. Le premier épisode de la série avait surpris tout le monde à sa sorti en plein mois d’Août 2009 et moi aussi. Voilà que 10 ans après, je joue au 4ème épisode de la série. Petite précision quand même, Batman Arkham Knight est sorti en 2015 et avant lui deux autres épisodes ont vu le jour : Batman Arkham City et Batman Arkham Origins. Je joue à mon rythme et selon mes envies d’où le retard :p Et pour être tout à fait honnête, j’ai fais Arkham City mais pas Arkham Origins (mes neveux m’ont dis que je ne ratais pas grand chose :p )
Une ambiance très noire et pesante :
L’univers de Batman oblige, l’ambiance est ici très sombre, sale et pessimiste. Un peu comme un dernier jour sur Terre. La palette de couleurs oscille entre noir, gris et une touche d’orange pour les flammes. Le tout est renforcé par des textures rugueuses et brutes que se soit pour les décors ou les personnages. Chaque lumière devient perçante et apporte un peu de visibilité à ce Gotham ravagé. Les habitants ont fuit et seul quelques vaillants hommes de police et pompiers sont restés pour défendre la ville… et Batman bien sûr !
Dès le départ, nous sommes dans le bain, pas d’introduction trop longue, pas de présentation inutile. Boom, le joueur est dans l’ambiance. Gotham est en total perdition face au plan diabolique de l’Epouvantail.
L’Epouvantail ne sera pas seul sur ce coup puisque l’on sera aussi confronté au Chevalier d’Arkham qui nous donnera pas mal de fil à retordre… et en fait y’a aussi tous les gros vilains de Gotham (Double Face, le Pingouin, Enigma…etc) Ce qui nous donne un bon prétexte pour multiplier les quêtes annexes, mettre de gros coups de poing, courir un peu partout dans la ville et faire travailler ses méninges. Bref, tout le monde a été invité à la fête de l’Epouvantail.
Pour Batman je crois que c’est la pire nuit de sa vie.
Dans la peau de Batman :
Ce qui me plait dans un jeu comme Batman, c’est bien sur les phases de combat au corps à corps. Je me souviens avoir été vraiment surprise par la finesse du gamplay sur le premier épisode (Arkham Asylum). Alors qu’on a tendance à bourriner sur les touches pour dégommer tout le monde, on devait plutôt être en rythme afin d’exécuter un maximum de combo. 10 ans après, c’est pareil et je n’ai donc pas perdu de temps (et la main) pour mettre à terre les premiers ennemis. Et tant mieux, car c’est ce qui fait la force de ce jeu.
Là où j’ai eu plus de mal par contre, c’est avec la Batmobile !
On l’avait présenté comme la grosse nouveauté de ce nouveau Batman. Son intégration est parfaitement réussie pas de doute là-dessus. La carte étant plus grande, elle devient très vite indispensable, même plus que cela, elle prend part à l’histoire et devient un mode de jeu. Dans certaines missions, il faudra utiliser la Batmobile pour se défendre ou de poursuivre les tanks du Chevalier d’Arkham. Au départ, je trouvais ces phases frustrantes car j’ai vraiment eu du mal à la dompter ! Rapide et solide certes, mais trop sensible à mon goût. Le moindre coup de joystick me faisait aller dans le décor.
J’en aurais raclé des murs et détruit des poteaux avant de réussir à bien manier les dérapages et le frein de la Batmobile.
Il m’aura fallu un peu de temps pour m’y habituer et apprécier les séquences de jeu en voiture à leur juste valeur. Mais cela ne pas découragé car on retrouve tout ce qui a fait le succès des précédents Batman Arkham.
Dans la peau du Joker :
Si Batman Arkham Asylum reste mon préféré, peut être simplement parce que c’était le premier du genre, Arkham Khnight restera un très bon souvenir par la multiplicité des missions proposés, la maîtrise des bases de la série mais surtout par la présence psychédélique du Joker qui apporte une dimension plus épaisse à l’histoire que le simple lynchage de méchants. J’aimerais vraiment voir d’autres jeux de super héros aussi bien réussi. Je n’ai toujours pas fait le Spiderman de 2018, peut-être sera-t-il à la hauteur ? Mais il faut dire que Batman est super héro unique en son genre… donc à voir.