Je viens d’arriver à la fin d’un long voyage, plein de péripéties de rebondissements et d’émotions. Octopath Traveler m’a fait voyager dans des contrées lointaines avec des personnages tous aussi attachants les uns que les autres. J’ai découvert un jeu qui au premier regards à l’air banal, mais qui au fur et à mesure qu’il se dévoile devient unique et original. Je vais vous donner mes impressions au bout de plus de 90 heures de jeu.
Style Old Shcool mais pas que…
Si son style graphique peu en rebuter certains, moi c’est ce qui m’a attiré dès le départ. Un style old school, tout en pixel avec des décors aux angles fixes et des personnages tous petits mais tous mignons. Cela me rappelle les premiers RPG de la Super Nintendo comme Final Fantasy ou Secret of mana. J’aime bien les petites animations des personnages et leurs déplacements simplifiés. Mais les graphismes ont quand même un petit plus non négligeable. En effet, on remarque de nombreuses animations dans les décors comme des arbres qui bougent au gré du vent, des rayons de soleil qui traversent l’écran au passage d’un nuage ou encore le scintillement de l’eau qui coule dans la rivière. L’univers est vivant, chaleureux (même pour les mondes sous la neige) et j’ai apprécié la variété des villes visitées au cours de l’aventure… ou des aventures plutôt. Le tout est chaleureusement bercé par de somptueuses mélodies qui restent dans la tête.
Un jeu, Huit histoires, des Heures de jeux :
Octopath Traveler, comme son nom l’indique, va nous faire découvrir huit histoires différentes à travers tout autant de personnages. Des personnages hauts en couleurs avec chacun son histoire, son caractère et ses spécificités au combat. Un point original qui nous laisse la liberté de découvrir à notre rythme l’histoire que l’on souhaite et dans l’ordre que l’on veut. On peut passer d’une histoire à l’autre à tout moment en allant dans une Taverne. J’ai choisi de commencer avec Haanit pour son courage et son côté mystérieux et réservé.
Les combats sont au tour par tour mais dynamiques et prenants. Le bestiaires est assez varié pour ne pas sentir de monotonie ou de redondance. J’ai pris plaisir à combattre tout le long du jeu en améliorant mes personnages et en essayant différentes combinaisons entre les classes. J’ai beaucoup apprécié les combats de boss qui demandent toujours de percer la défense adverse en adoptant la meilleure stratégie.
Chaque histoire est bien racontée et a son lot d’émotions et de rebondissements. J’ai beaucoup aimé celles de Haanit et Ophilia et un peu moins celles de Tressa et Alfyn. Mais dans l’ensemble les huit histoires sont plaisantes à découvrir et chaque personnage est attachant à sa manière. On découvre leurs passés, leurs caractères, leurs espoirs et leur peurs le tout étant accentué lors des petites discussions entre les personnages.
Y a tant à dire sur Octopath Traveler :
Ocotopath Traveler est un jeu plutôt riche. En plus des huit histoires des personnages qui vous font parcourir la carte de long en large, il y a une multitude de quêtes annexes. Parfois utiles… parfois un peu obscures, elles permettent tout de même de récolter de l’argent et quelques items mais rien d’indispensable. Ce sont plus de petites énigmes à résoudre tout au long du voyage.
On se surprendra aussi à user sans modération des capacités des personnages sur le PNJ avec une préférence pour ma part pour celle de Alfyn, Thérion et Tressa qui sont respectivement “questionner”, “voler” et “acheter”. En effet la première permet de récolter toutes sortes d’infos et d’objets cachés, tandis que les deux autres permettent de récupérer à moindre coût (voir gratuitement dans le cas du vol) une pléthore d’objets et d’équipements puissants pouvant faire la différence lors d’un combat face à un boss.
Je faisais le tour de chaque village avec ces trois perso pour être sûr de ne rien manquer.
Plus tard dans le jeu, il sera aussi possible de récupérer de nouvelles classes qui sont en fait des versions améliorés de celles déjà obtenues. Leur obtention ne sera pas aisée car il faudra affronter des bosses très coriaces demandant d’établir une stratégie spécifique pour chacun. J’avoue avec un peu de honte que j’en ai réussi aucun 🙁 Même si je me débrouillais bien au départ, je finissais toujours par mourir lorsque le boss lançait sa grosse attaque. Mes perso étaient peut-être pas assez fort.
A la recherche de quelques défauts…
J’ai du mal à lui trouver des défauts… Oui vraiment ce jeu m’a vraiment captivé à tel point que je n’ai joué qu’à celui-ci pendant des mois. Je ne m’en suis lassé à aucun moment. Je prenais plaisir à parcourir la carte et même si parfois on repasse par les même chemins, je découvrais toujours de nouveaux secrets ou de nouveaux coffres. Je jonglais entre les différents personnages pour les amener tous à niveau égal et je m’amusais beaucoup à tester les différentes classes.
Le seul élément qui m’a perturbé c’est peut-être le manque d’explication sur les différents éléments du jeu. Par exemple, j’ai découvert par hasard la premier grotte renfermant une classe. A aucun moment, quelqu’un vous dit qu’elles existent et encore moins où elles se situent… où alors j’ai manqué un truc. Il en est de même pour les classes améliorées. Certaines quêtes annexes sont fourni sans explication ni indication sur la marche à suivre, d’où le fait que je les vois plus comme des énigmes. Du coup, il n’est pas rare d’en résoudre certains par hasard en parlant à un PNJ ou de ne pas du tout savoir quoi faire avec certaines.
[su_note note_color=”#fcddcd” class=”conclusion”]Ocotpath Traveler restera un très bon souvenir dans mon cœur de gameuse et fait parti de mes jeux préférés de la Switch. Je suis bien contente d’avoir fait confiance à mon instinct et d’avoir pris la version collector dans laquelle on retrouve un pop-up book mettant en scène chaque personnage dans les décors du jeu. Vraiment très réussi ![/su_note]